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Ceci est le récit de la chronologie du monde connue par les habitants de l'époque actuelle : 2925 (Année réelle + 900 ans). Toutes les informations présentes ici sont théoriquement ce qu'un habitant du monde bien renseigné pourrait connaître.

Ère des scissions (An 0 à 594)

An 0 La Grande Rupture de l’Empire de Belda’.
Le général Golgoroso, commandant issu du Sud et très populaire parmi ses troupes, entre en désaccord profond avec l’Empereur de Belda’. Refusant la centralisation croissante du pouvoir impérial et dénonçant l’exploitation des provinces méridionales, il proclame l’indépendance du Sud sous le nom de « Royaume de Solkez ». Pour marquer cette séparation, il instaure un nouveau calendrier à compter de l’an zéro de l’indépendance. Ce calendrier, plus simple que le calendrier traditionnel de Belda', s’imposera progressivement dans l’ensemble des nations pour sa simplicité d'utilisation (années incrémentales).

An 584
Naissance de la fille unique de Shonatan IV d’Èlyan. Souhaitant un héritier masculin, Shonatan fait cacher l’existence de l’enfant au monde extérieur. La fillette est confiée à la Foi, qui l’élèvera dans le secret.

Ère de la rupture Èlyan (594–618)

An 594
L’empereur Shonatan IV d’Èlyan meurt sans héritier officiellement reconnu : seule subsiste sa fille cachée, considérée comme inéligible selon la coutume, qui privilégie les hommes pour le trône impérial. Commence alors une période de vacance du pouvoir, marquant le début de l’Ère dite de la rupture Èlyan.

An 595
Après un an de recherches, aucun successeur légitime n’est trouvé, la fille de Shonatan IV reste cachée par la Foi et méconnue de l'opinion publique. Le vide politique plonge l’Empire dans le chaos : la frontière avec Solkez se désagrège, et les armées de Solkez entament une offensive fulgurante. Des dizaines de milliers d’habitants de Belda’ sont massacrés ou réduits en esclavage sur les îles de Tie’uoda’. Sur le continent, seule Thalun résiste, grâce au soutien militaire miradanais à ses frontières.

An 596
Un ancien professeur de l’Académie diplomatique de Belda’, Joan Orik, sort de l’ombre. Face à l’effondrement de l’État, il parvient à réunir les généraux dispersés et à organiser une contre-offensive efficace. Sous sa direction, l’armée impériale repousse Solkez et sauve la capitale de Belda’. Son nom commence à circuler dans les cercles militaires comme celui d’un stratège providentiel.

An 607
Après plus d’une décennie de guerres, les frontières de Belda’ se stabilisent, bien qu’amputées d’une partie de Belshu’. Joan Orik est désormais reconnu comme le véritable chef de fait de l’Empire.

An 608
Le 16 juillet, Joan Orik est proclamé Empereur de Belda’ par les principaux généraux militaires. Prenant le nom de Joan Iᵉʳ d’Orik, dit « Le Salvateur », il fonde la dynastie Orik. Mais son absence totale de lien avec la lignée Èlyan, et le fait qu’il n’ait pas reçu la bénédiction de la Foi, alimente de vives controverses sur la légitimité de son règne.

An 614
Deux tentatives d’assassinat sont menées par des familles notables de Belda’ jugeant l’empereur illégitime. Joan Iᵉʳ d’Orik en réchappe, mais ces événements marquent un climat politique délétère, où la loyauté se fragilise.

An 618
Une femme de 34 ans, Jan d’Èlyan, émerge soudainement dans la sphère publique de Belda’. La Foi affirme qu’elle est la fille cachée de Shonatan IV, tenue secrète depuis sa naissance pour la protéger. L’opinion publique, fidèle à la Foi, se rallie massivement à elle.

Fidèle à sa parole, Joan Iᵉʳ d'Orik abdique sans résistance, déclarant qu’il rendrait toujours le trône à un descendant légitime de la lignée Èlyan.

Ainsi s’achève la dynastie dite du « non-sang », et s’ouvre le règne de Jan Iʳᵉ d’Èlyan, première impératrice de l’histoire connue de Belda’. Rien n’interdisait formellement à une femme d’accéder au trône, mais la coutume l’avait toujours empêché. Jan devient donc un précédent historique : une souveraine légitime par le sang, et non par le genre.