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Introduction

Le SèYun, qui dispose d'autres nominations : Langue de SèYun, SèYun traditionnel ou encore ÈlYan ancien, est l'ancienne langue officielle de BelDa' et la langue officiellement parlée à ThaLun. De cette langue se base le ÈlYan SèYun, nouvelle langue née d'une réforme mise en place par la dynastie ÈlYan en l'an 1868 visant à simplifier la langue et son écriture.

Le SèYun est encore parlé uniquement à ThaLun, bien que ce soit tout de même le nouveau système d'écriture de l'ÈlYan SèYun qui soit utilisé à ThaLun.

Histoire de la langue de SèYun

En l'an -348, le moine Yuan SèYun fut chargé d'une mission ambitieuse. Soutenu par l'empereur LoCai BelFeng, il entreprit l'unification des diverses langues parlées à travers l'empire de BelDa'.

Pendant onze longues années, Yuan consacra sa vie à des recherches approfondies. Il parcourut le continent de BelDa', cherchant à comprendre et à intégrer les multiples cultures qui le composaient. Son objectif était de créer une réforme linguistique cohérente et d'élaborer un système d'écriture afin de préserver la mémoire historique du peuple, en contrant ainsi le problème croissant de l'oubli du passé.

En -337, Yuan dévoila les résultats de ses travaux à l'empereur LoCai BelFeng, qui valida les propositions de ce dernier. Commença alors la propagation de la réforme, d'abord dans les cercles religieux les plus influents.

En -315, Yuan SèYun décéda, victime d'une maladie paralysante qui le rongeait depuis plusieurs années. Après sa mort, aucune directive supplémentaire ne fut donnée concernant la propagation de la réforme, et celle-ci tomba progressivement dans l'oubli.

Ce n'est qu'en -306, sous le règne du nouvel empereur LianLù BelFeng, que le projet de Yuan fut ravivé. Ayant entendu l'histoire de Yuan SèYun de la part d'un vieux moine, l'empereur décida de rendre hommage à ce dernier en poursuivant l'œuvre qu'il avait commencée.

En -295, sous le règne de LianLù BelFeng, la langue de SèYun fut officiellement proclamée langue de l'empire de BelDa'. L'empereur ordonna l'apprentissage de cette langue à tous les nouveaux-nés, dans le cadre d'une politique de rééducation. Bien que cette réforme fût bien accueillie dans certaines régions, elle rencontra une forte opposition, notamment dans la partie Est et Sud du continent, où elle fut perçue comme une imposition culturelle et une suppression des traditions. Cette opposition contribua à provoquer plusieurs conflits internes, marquant ainsi le début d'une étape difficile dans l'histoire de la langue.

Fonctionnement de la langue

1. Phonétique

La langue SèYun se base sur un système phonétique équilibré, inspiré en partie du français moderne, mais avec des particularités propres. Elle se distingue notamment par une prononciation fluide, des consonnes claires, et un "l" roulé inspiré du r japonais ([ɾ]).

Le système phonétique est divisé en trois catégories principales :

  • Consonnes
  • Voyelles
  • Glissantes (semi-voyelles)

Inventaire des sons du SèYun

Consonnes

Les consonnes du SèYun couvrent une gamme complète de sons occlusifs, fricatifs, nasaux et latéraux.

Lettre API Type Exemple français approximatif
p [p] Occlusive sourde papa
b [b] Occlusive voisée bain
t [t] Occlusive sourde t
d [d] Occlusive voisée dos
k [k] Occlusive sourde car
g [g] Occlusive voisée gare
f [f] Fricative sourde feuille
v [v] Fricative voisée vent
s [s] Fricative sourde sac
z [z] Fricative voisée zoo
sh [ʃ] Fricative sourde post-alvéolaire chat
j [ʒ] Fricative voisée post-alvéolaire jour
m [m] Nasale bilabiale main
n [n] Nasale alvéolaire nez
l [ɾ] Tap alvéolaire (roulé) "r" japonais, ramen
r [ʁ] Fricative uvulaire voisée grenouille
c [ts] Affriquée sourde alvéolaire "ts" japonais, tsushima
ch [tʃ] Affriquée sourde post-alvéolaire tchéquie
Voyelles

Le SèYun utilise des voyelles orales claires, souvent similaires à celles du français. La distinction entre u ([u]) et ù ([y]) est fondamentale, tout comme entre o et ô.

Lettre API Description Exemple français approximatif
i [i] Fermée antérieure lit
e [œ] Mi-ouverte antérieure arrondie eugène
è [ɛ] Mi-ouverte antérieure père
a [a] Ouverte centrale chat
u [u] Fermée postérieure (ou) fou
ù [y] Fermée antérieure arrondie (u) lune
o [o] Mi-fermée postérieure eau
ô [ɔ] Mi-ouverte postérieure porte
Glissantes

Les glissantes permettent de créer des diphtongues et d'enrichir la structure syllabique. Elles sont très utiles pour donner du rythme à la langue.

Lettre API Type Exemple français approximatif
y [j] Palatale (diphtongue) yaourt
w [w] Labio-vélaire (diphtongue) oui
h [h] Souffle aspiré haha (anglais)

Remarques à noter sur la phonétique

  • La langue n’utilise pas les voyelles nasales, comme an dans sans ([ɑ̃]) ou in dans pain ([ɛ̃]).
  • La consonne L se prononce comme un r bref japonais, un L qui tend vers le R.

Structure des combinaisons de lettres

La structure de base d’une syllabe en SèYun suit le modèle (C)(G)V(G)(C). Ce bloc peut être utilisé seul ou répété pour former un mot avec plusieurs syllabes (ex. ShiaoLi = Shiao + Li).

Légende
  • C = Consonne (ex. p, b, t, s, m, n...)
  • G = Glissante (y, w, h) : peut précéder ou suivre le coeur voyellique
  • V = Coeur voyellique : une voyelle simple (a, i, o, ù...) ou une diphtongue (ai, io, uo...)
Cas particulier de l’apostrophe (')

L’apostrophe sert à marquer un allongement et une césure douce. Elle indique que la consonne précédente est doublée à l’oral, mais que la syllabe suivante est séparée.

Exemples :

  • Hen’ai se prononce Henn-AiHen + Ai mais sans devenir Hen-Nai
  • Dan’oDann-O
  • Sho’Shho (main)

Cette césure donne du rythme et évite les glissements involontaires entre syllabes.

Exemples tirés du dictionnaire officiel
Mot Analyse phonotactique Structure(s) Signification
Cu C = c [ts] ; V = u CV Eau
Hai C = h ; V = ai (diphtongue) CV Mer
Sim C = s ; V = i ; C = m CVC Montagne
Bian C = b ; V = ia (diphtongue) ; C = n CGVC Bord
Fi C = f ; V = i CV Feu
Lio C = l ; V = io (diphtongue) CV 6
Kez C = k ; V = e ; C = z CVC Personne
ShiaoLi Shiao = C + V (sh + iao), Li = C + V CV + CV (mot composé) Bosquet
Notes complémentaires
  • Les mots composés (ShiaoLi, Hen’ai, ShiaoDa) suivent toujours la répétition du schéma de syllabes (C)(G)V(G)(C)
  • Les diphtongues forment à elles seules le cœur voyellique (ex. ai dans Hai)
  • L’apostrophe est phonologiquement utile : elle sépare sans couper le mot, ce qui permet un effet rythmique distinctif

2. Le système d'écriture

Le système d'écriture du SèYun est particulièrement complexe. Chaque son possible dans la langue est représenté par un symbole.

L'écriture en SèYun se fait par syllabes. Chaque syllabes se représente sous la forme d'un caractère composé de plusieurs symboles.

Les caractères

Par exemple, le mot SèYun s'écrira en deux caractères, car il dispose de deux syllabes : "Sè" et "Yun", et on utilisera dans chacun des caractères les symboles associés aux sons entendus à la prononciation dudit caractère, ici : Ϭ (s), ≘ (è), 乙 (y), ㄷ (u) et Ϡ° (n).

Sens de lecture des caractères

Un caractère se lit en respectant deux sens de lecture :

  • De gauche à droite
  • De haut en bas
Structure d'un caractère

Pour structurer un caractère, on met dans l'ordre :

  • Sur la partie supérieure du caractère, la première consonne suivie de la première glissante de la syllabe
  • Sur la partie centrale, le cœur voyellique de la syllabe
  • Sur la partie basse, la deuxième glissante et la consonne coda de la syllabe.

Ainsi, le caractère Yun sera donc composé ainsi :

  • Y
  • u
  • n

Et en utilisant les symboles réels du SèYun :

  • Ϡ°

Prenons un caractère plus complexe comme : Shiao, il se composera ainsi :

  • ʒ -> La consonne Sh sur la partie haute du caractère
  • ㄹㅆ○ -> Le cœur voyellique sur la partie centrale, composé de i + a + o
Règle sur la taille d'écriture des caractères

Maintenant que l'on sait composer un caractère, il est important de noter que tous les caractères doivent être uniformes en termes de taille sur un même document. Ainsi, un caractère ayant peu de symboles, voire un seul, devra avoir la même taille qu'un caractère en contenant beaucoup. Il faut donc adapter la taille des symboles en conséquence :

  • Réduire la taille des symboles si le caractère en contient beaucoup
  • Agrandir la taille des symboles si le caractère en contient peu
Sens d'écriture

On sait maintenant comment écrire un caractères, et maintenant pour écrire des mots et des phrases, il y a quelques règles à connaître :

  • On écrit les caractères de haut en bas et de gauche à droite : Ainsi on écrit sur la première colonne de la feuille de haut en bas, une fois que la phrase est terminée ou que le bout de la feuille est atteint, on se décale sur la seconde colonne et on poursuit son écriture.
Exemple d'écriture d'un mot

Ci-dessous un exemple d'écriture en SèYun du mot JoNa'Ra

  • En rouge : les caractères
  • En bleu : les symboles composants ces caractères
  • En jaune : l'allongement au niveau du deuxième caractère

On a donc trois caractères, car le mot JoNa'Ra se sépare en trois "syllabes" :

  • Jo
  • Na'
  • Ra

Remarques :

  • Le caractère Na' comprenant plus de symboles que Jo par exemple se retrouve avec ses symboles compréssés afin d'utiliser le même espace sur la feuille que les autres caractères.
  • La lecture se fait de haut en bas

Écriture sur un ordinateur

Dans l'univers, on imagine que les textes, les noms des villes, des personnes, etc. sont écrits avec le système d'écriture correspondant à la langue. Cependant, par souci de facilité de lecture sur ce wiki, on utilisera les lettres latines pour écrire le SèYun.

Pour différencier chaque caractère, on met une majuscule à la première lettre de chaque caractère.

Ainsi, le mot LioRuShi se compose de trois caractères : Lio, Ru et Shi. Cela permet de distinguer facilement les caractères que l'on aurait vus s'ils avaient réellement été écrits avec le système d'écriture SèYun.

Liste des symbole et de leur son

Consonnes
Composant en SèYun Écriture informatique API Exemple approximatif
Ϥ p [p] papa
Ϥ° b [b] bain
ϟ t [t] t
ϟ° d [d] dos
Ϩ k [k] car
Ϩ° g [g] gare
f [f] feuille
ϣ v [v] vent
Ϭ s [s] sac
Ϭ° z [z] zoo
ʒ sh [ʃ] chat
ʒ° j [ʒ] jour
Ϡ m [m] main
Ϡ° n [n] nez
ϻ l [ɾ] "r" japonais, ramen. Se prononce comme un L qui tend vers le R
ϻ° r [ɾ] grenouille
c [ts] "ts" japonais, tsushima
ch [tʃ] tchéquie
Voyelles
Composant en SèYun Écriture informatique API Exemple approximatif
i [i] lit
e [œ] eugène
+ è [ɛ] père
a [a] chat
u [u] fou
ù [y] lune
o [o] eau
ò [ɔ] porte
Glissantes
Composant en SèYun Écriture informatique API Exemple approximatif
y [j] yaourt
w [w] kiwi
h [h] haha (rire)

3. La grammaire

La grammaire du SèYun est réputée pour sa richesse… et pour sa complexité. Elle est née de l’unification progressive de dizaines de dialectes et de langues locales, parfois très différentes les unes des autres.

Structure des phrases

Le SèYun utilise un système d'ordre des mots hérité de plusieurs dialectes, ce qui rend la structure à la fois codifiée et remplie d’exceptions. L’ordre par défaut est SOV (Sujet – Objet – Verbe), mais d’autres ordres sont employés dans des contextes précis.

Ordre Usage principal Exemple littéral Traduction
SOV Parole familière (neutre) Je pomme mange Je mange une pomme
OSV Discours honorifiques envers l'objet de la phrase, souvent pour les animaux, les défunts, peuple de Jona’ra Pomme je mange Je mange une pomme (en réspectant la pomme)

Conjugaison des verbes

Tous les verbes se séparent en deux groupes :

Groupes de verbes
  • Premier groupe : verbes terminant en -o. Ils se conjuguent par modification de la terminaison et ajout de suffixes de personne et nombre.
  • Deuxième groupe : verbes terminant par une consonne. Invariables, ils n'ont pas de conjugaison interne.
Premier groupe : conjugaison flexible
Radical verbal

Le radical est la base du verbe, obtenue en retirant la terminaison -o du verbe.

Terminaisons des temps et modes (remplacement de -o)
Temps Mode Terminaison
Présent Indicatif -o
Passé Indicatif -a
Futur Indicatif -e
Présent Impératif -u
Présent Subjonctif -i
Passé Subjonctif
Futur Subjonctif
Suffixes de personne et nombre

Pour les verbes du premier groupe, on rajoute en plus du changement de terminaison des verbes des suffixes qui changent en fonction de la personne. Ces terminaisons sont des héritages des dialectes du Sud du continent.

Personne Singulier Duel Pluriel
1ère personne -m -mLu -n
2ème personne -t -tLu -l
3ème personne -k -kLu -s
Exemple conjugaison du verbe Huo ("être fertile")
Temps/Mode 1sg 2sg 3sg 1du 2du 3du 1pl 2pl 3pl
Présent Indicatif Huom Huot Huok HuomLu HuotLu HuokLu Huon Huol Huos
Passé Indicatif Huam Huat Huak HuamLu HuatLu HuakLu Huan Hual Huas
Futur Indicatif Huem Huet Huek HuemLu HuetLu HuekLu Huen Huel Hues
Présent Impératif Huum Huut Huuk HuumLu HuutLu HuukLu Huun Huul Huus
Présent Subjonctif Huim Huit Huik HuimLu HuitLu HuikLu Huin Huil Huis
Passé Subjonctif Huèm Huèt Huèk HuèmLu HuètLu HuèkLu Huèn Huèli Huès
Futur Subjonctif Huùm Huùt Huùk HuùmLu HuùtLu HuùkLu Huùn Huùl Huùs
Deuxième groupe : verbes invariables =

Les verbes terminant par une consonne sont invariables et ne se conjuguent pas par flexion interne. Le temps, le mode et d'autres nuances sont indiqués par des particules grammaticales placées avant ou après le verbe. Pour les particules Sèn et Shun, ce sont éffectivement les nombres 100 et 10, cette utilisant provient d'un ancien dialecte de l'Est qui utilisait des particules basées sur les nombres pour conjuguer les verbes.

Particules temporelles et modales usuelles
Temps/Mode Particule
Présent indicatif (aucune particule)
Passé indicatif Sèn
Futur indicatif Shun
Impératif u (placée après le verbe)
Exemple avec le verbe Beld ("être beau")
  • Présent : Beld
  • Passé : Sèn Beld
  • Futur : Shun Beld
  • Impératif : Beld u

Particules de type

Les particules de type sont des suffixes qui s'attachent à un mot afin de préciser sa nature ou sa catégorie dans la phrase. Elles permettent de distinguer facilement les types d'entités ou d'éléments évoqués, même si le radical est identique.

  • -su : humain vivant ordinaire
  • -na : animal, humain déscendant du peuple JoNa, ou humain mort
  • -ha : lieu
  • -ru : élément temporel
  • -ye : objet non vivant

Pronoms

Pronoms personnels
  • Je : Mèn
  • Tu : Tak
  • Il/elle/on : Ken
  • Nous (plus de deux) : Na'
  • Nous (duel) : Na'Lu
  • Vous (plus de deuw) : Lo'
  • Vous (duel) : Lo'Lu
  • Ils/Elles : Sèl
Pronoms possessifs

Les pronoms possessifs indiquent à qui appartient un objet ou une chose.

Exemple de la notion en français : « C'est mon livre. »

Personne Singulier Pluriel
1ère personne Cha'Me (mon/ma) Cha'Na (notre)
2ème personne Tha'Te (ton/ta) Tha'Lo (votre)
3ème personne Sho'Ke (son/sa) Sho'Se (leur)
Pronoms réfléchis

Les pronoms réfléchis renvoient l'action du verbe sur le sujet lui-même.

Exemple de la notion en français : « Elle se regarde dans le miroir. »

On remarque d'ailleurs l'absence de pronoms réfléchis pour les forme duelles, c'est une des bizarreries du SèYun.

Personne Forme
1ère personne singulier Chwèm (moi-même)
2ème personne singulier Thwèm (toi-même)
3ème personne singulier Shwèm (lui-même / elle-même)
1ère personne pluriel ChweNa (nous-mêmes)
2ème personne pluriel ThwèLo (vous-mêmes)
3ème personne pluriel ShwèSe (eux-mêmes / elles-mêmes)
Pronoms démonstratifs

Les pronoms démonstratifs désignent quelque chose en montrant ou en indiquant sa proximité.

Exemple de la notion en français : « Ceci est important. » ou « Cela est dangereux. »

Proximité Singulier Pluriel
Proche Chi (ceci / celui-ci) ChiNa (ceux-ci / celles-ci)
Lointain She (cela / celui-là) SheNa (ceux-là / celles-là)
Pronoms interrogatifs

Les pronoms interrogatifs servent à poser des questions sur une personne, une chose, un lieu, un moment, une raison ou une manière.

Exemple de la notion en français : « Qui vient avec nous ? » ou «  vas-tu ? »

Sens Forme
Qui Kha
Quoi Shwi
Lequel/Laquelle Chi'Lo
Shu'Ra
Quand Chu'Ru
Pourquoi Tha'Kù
Comment Chwe
Pronoms relatifs

Les pronoms relatifs introduisent une proposition subordonnée et remplacent un nom déjà mentionné.

Exemple de la notion en français : « L'homme qui parle est mon frère. »

Sens Forme
Qui (sujet) kha
Que (objet) sho
Dont shwen
shu'ra

Particules grammaticales

Les particules indiquent la fonction grammaticale d’un mot ou d’un groupe de mots. Elles sont invariables et se placent immédiatement après l’élément qu’elles marquent. Certaines peuvent être omis à l’oral si le sens est clair, notamment la particule Che.

Particule Rôle Exemple d’usage Remarque
Me Marque une question. Toujours en fin de phrase. Ken Che Lun ThaLok Me ? → « Est-ce qu'il mange du blé ? » Similaire au ka japonais.
Che Indique le sujet (celui qui fait l’action). Mèn Che Haom → « Je vais bien. » Peut être omis si évident par le contexte.
Le Indique le thème ou sujet général de la phrase. Mèn Le Tha Che Haom → « En ce qui me concerne, ma vie est bien. » Similaire au ha japonais.
De Indique la possession. Mèn De Fun → « Mon navire. » Similaire au de chinois.
Ce Indique une direction ou une destination. Belda’ Ce Fi Dan'ok → « Le feu est instable à Belda'. » Peut aussi marquer le but d’une action.

Suffixes honorifiques

Le SèYun utilise des suffixes honorifiques pour indiquer le statut ou le respect envers une personne.

Ils se placent immédiatement après le prénom ou le nom de la personne. Si le nom et le prénom sont mentionnés, il se place après le prénom.

On ne peut pas ajouter plusieurs suffixes honorifiques à la suite, dans le cas où une personne est éligible à plusieurs suffixes, on prend en général celui qui met la personne le plus en valeur. Par exemple on ne dira pas LoCaiDo (Monsieur LoCai) alors que LoCai est l'Empereur, mais son titre d'Empereur : LoCaiShan.

Suffixe Rôle / Signification Exemple d’usage
-Shan Empereur de Belda'. LoCaiShan → « Sa majesté l'Empereur LoCai »
-TèNo Haut dignitaire politique ou militaire. SùTèShaTèno → « Haut dignitaire SùTèSha »
-Ryù Chef religieux ou maître spirituel. OKùZiRyù → « Vénérable OKùZi »
-Sèn Maître ou professeur dans un domaine. JoanSèn → « Professeur Joan »
-Kaï Aîné ou mentor dans un domaine (similaire à « senpai »). EJèNaKaï → « Maîtresse EJèNa, Ainée EJèNa »
-Do Adulte respecté. GolDoRoSoDo → « Monsieur GolDoRoSo »

4. Le dictionnaire officiel

Pronoms personnels

  • Je : Mèn
  • Tu : Tak
  • Il/elle/on : Ken
  • Nous (plus de deux) : Na'
  • Nous (duel) : Na'Lu
  • Vous (plus de deuw) : Lo'
  • Vous (duel) : Lo'Lu
  • Ils/Elles : Sèl

Quantification

  • 0 : Nul
  • 1 : Lu
  • 2 : Du
  • 3 : San
  • 4 : Shi
  • 5 : Wo
  • 6 : Lio
  • 7 : Fi
  • 8 : Pak
  • 9 : Tio
  • 10 : Shun
  • 100 : Sèn
  • 1 000 : Sok
  • 1 000 000 : Biak
  • 1 000 000 000 : Son'To

Nature

  • Une mer : Hai
  • Un océan : Hen'ai (provient de Hen + Hai)
  • La terre : MiRa
  • De l'eau : Cu
  • Le vent  : Feng
  • Le fer : Tiè
  • La glace : KoRi
  • Du feu : Fi
  • Du bois : Ki
  • Un bosquet : ShiaoLi (provient de Shiao + Ki)
  • Une forêt : TaKuKi (provient de TaKu + Ki)
  • Une force : Liang
  • Une montagne : Sim
  • Du blé : Lun
  • L'agriculture : Shan
  • Une île : ShiMa

Humain

  • Une personne : Kèz
  • Un peuple : HaRa
  • Une main : Sho'
  • La vie : Tha

Géographie/Positionnement

  • Un pays : Da'
  • Une région : ShiaoDa (provient de Shiao + Da')
  • Le centre : Chù'
  • Le bord/rebord/côte : Bian
  • Le bord de mer : Bian'ai (provient de Bien + Hai)

Outils

  • Râteau : Ba'
  • Navire : Fun
  • Flèche : LuShi

Verbes

  • Être beau : Beld
  • Être Sec, Être desséché, Être aride : SolKo
  • Être silencieux : JoNo
  • Être instable : Dan'o
  • Être en bonne santé/Aller bien : Hao
  • Être juste/Être correct : Duo
  • Être fertile : Huo
  • Être loin/Être éloigné : To'Ko
  • Manger : ThaLo

Autres

  • Très : Hen
  • Petit : Shiao
  • Beaucoup : TaKu
  • Justice : Duo'No
  • Défense : Bo'E
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